L'ALGERIEN ET L'ISLAM

L'ALGERIEN ET L'ISLAM

En raison de ses connaissances tronquées, demeurées largement insuffisantes s'agissant des préceptes de la religon musulmane, l'algérien, pour une majorité assez appréciable, se trouve coincé, depuis sept siècles, dans le concept, sous forme de binôme, qu'il se figure de la religion musulmane, c'est-à-dire : la pratique de la prière, suivie de la pratique du ramadhan en sa période.

Ces deux obligations, parmi les cinq définissant les piliers de l'Islam, sont pratiquées de manière ostensible et aléatoire, sans qu'aucune des règles régissant ces dites obligations ne soit tout à fait respectée. Ainsi, le ramadhan est l'occasion de s'empiffrer, et la prière est l'occasion de mettre une gandoura le vendredi pour faire partie du nombre des prieurs...

Cette ostentation est pratiquée comme une nécessité en raison du peu de conviction que ces gensont vis-à-vis de Dieu ; chacun demeurant désireux de montrer à l'autre sa pratique superficielle de la religion et tous alors de nager, en toute connaissance de cause, dans l'hypocrisie la plus crasse...

Du fait de ce malaise ressenti, vécu de manière permanente, l'algérien éprouve alors des troubles de conscience envers son Créateur. Il se sent redevable de quelque chose qu'il n'arrive pas, ou qu'il ne veut pas remettre.

Ce n'est pas pour autant que notre sulfureux algérien cherche à en savoir plus et davantage au sujet de la religon afin de mieux la connaître et ainsi mieux la pratiquer. Ainsi donc, il est fait table rase des autres devoirs et obligations auxquels est soumis tout musulman qui se respecte.

De ce fait, les algériens vivent la religion de manière superficielle et tout autant de manière épisodique. Autrement dit, il est question d'un semblant de soumission aussi inconstante qu'aléatoire.

L'interdit absolu a été transformé en nécessité absolue : la rechwa, à titre d'exemple.

Combien d'algériens pratiquent la rechwa, en toute allégresse, comme un musicien joue de son instrument en toute conviction ?